Après des mois de travail avec nos partenaires techniques sur les résultats et les rapports de cartographie fonctionnelle des achats stratégiques, et des semaines de préparation, nous avons démarré notre série de webinaires, “Renforcer les achats stratégiques de santé en Afrique – Changer la discussion”. Avez-vous assisté à la première session ? Nous avons lancé les notes de politique sur les achats stratégiques de neuf pays et accueilli trois décideurs politiques pour une discussion sur la façon de réaliser et de pérenniser les progrès dans le domaine des achats stratégiques en Afrique.
Un certain nombre de points m’ont interpellé lors de ce webinaire. Il n’y a pas de solution unique pour réaliser des progrès en matière d’achats stratégiques. Les pays peuvent commencer où qu’ils en soient dans leur parcours de changement en renforçant leurs fonctions d’achat – la spécification des prestations, la contractualisation avec les prestataires, les mécanismes de paiement des prestataires et le suivi des performances. Les trois pays représentés au sein du panel ont illustré deux manières différentes de réaliser des progrès – par le biais de systèmes d’assurance maladie et de systèmes financés par le budget. Le Rwanda et le Ghana ont pu progresser en matière d’achats stratégiques en consolidant le pouvoir d’achat dans les agences d’assurance maladie avec une défragmentation importante. D’autre part, la Tanzanie a réussi à consolider différents flux de financement au niveau du prestataire de services de santé par le biais du financement direct des structures de santé.
Nous avons repris ces leçons et bien d’autres dans les notes de politique qui ont été publiées, en décrivant les facteurs de progrès, les obstacles et les recommandations pour améliorer la situation. Les avez-vous lues ? Vous pouvez le faire en cliquant ici.
Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier nos partenaires techniques (onze institutions anglophones et francophones basées en Afrique et provenant de neuf pays, dont des institutions universitaires, des groupes de réflexion et des institutions d’analyse politique), qui ont fait ce parcours avec nous. Les longs rapports et les notes de politique sont le fruit d’une analyse documentaire approfondie et d’entretiens avec des informateurs clés menés par ce consortium. Les résultats ont déjà commencé à susciter des décisions cruciales dans leurs pays respectifs et un apprentissage mutuel avec d’autres pays.
Le mois prochain, notre série de webinaires portera sur le financement basé sur la performance. Dans la même tradition de #ChangingtheConversation, nous posons des questions différentes – non pas pour savoir si le financement basé sur la performance fonctionne, mais pour savoir s’il a soutenu une évolution vers des réformes plus larges du système. Nous aimerions que les pays qui ont mis en œuvre ce programme nous disent si les améliorations des achats soutenues par le financement basé sur la performance ont eu un effet positif sur le système dans son ensemble… et si tel n’est pas le cas, comment ces améliorations peuvent soutenir des réformes plus larges du système. Il ne faut surtout pas rater cette discussion ! Suivez nos canaux de médias sociaux pour plus de détails au fur et à mesure que nous les finalisons.
Avez-vous suivi notre #SPARCchat au début du mois ? Nous avons discuté de la capitation et des défis de la mise en œuvre. Nous avons accueilli des experts techniques du Nigeria et de l’Afrique du Sud, deux pays qui ont largement mis en œuvre et planifient la mise en œuvre, respectivement. La discussion a été riche en enseignements et a permis de partager des réflexions approfondies sur certaines des préoccupations des pays concernant la capitation et sur la manière de les atténuer. Si vous avez raté la discussion, nous avons sélectionné les messages clés et l’intégralité de la discussion. Consultez la section SPARCchat ci-après.
N’hésitez pas à nous faire part de ce que vous constatez dans le domaine des achats stratégiques dans votre pays ou votre travail!
Gardez soins de vous et restez en santé.